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des sources pour l'histoire de la protection sociale spectacle, presse & médias une initiative du groupe : audiens nous contacter charlotte siney sous la direction de patrick eveno, pascale goetschel et michel dreyfus, en collaboration avec elvina fesneau, eric belouet, sylvie charlier. recherche par catégories méthode par focalisation (global>détail) commencer photothèque moteur de recherche méthode assistée, par mots-clés commencer recherche par catégorie #1 les centres d'archives publics les archives d'organismes publics les bibliothèques centres de recherche et d'archives institutions de protection sociale syndicats professionnels » accueil » introduction introduction lire la préface de patrick bézier cet ouvrage est le fruit d’une réflexion collective entamée en 2006 entre historiens et professionnels de la protection sociale. a l’initiative du groupe audiens et de trois historiens, patrick eveno, michel dreyfus et pascale goetschel, deux comités d’histoire de la protection sociale des métiers du spectacle et des médias ont alors été mis en place. en confrontant le regard des témoins et des chercheurs, dans un souci de « paritarisme intellectuel » et pour maintenir « le regard croisé des historiens et des professionnels » [1], ces comités ont pour but de retrouver les racines d’audiens, une institution mutualiste certes jeune, mais aux héritages multiples et complexes. car si la date de naissance officielle du groupe est fixée à 2003, dans les faits, ses origines sont beaucoup plus anciennes et multiples : audiens repose sur une succession de regroupements entre différents organismes sociaux du spectacle et des médias entamés dans les années 1990. dans ce contexte, comme l’explique patrick bézier, directeur général d’audiens, « le risque est grand de voir cette histoire se perdre. car les opérations de concentration, aussi bien en retraite qu’en mutuelle, font peu à peu disparaître les organismes sociaux d’origine » [2]. sans aller dans le détail de la chronologie de ces regroupements, nous nous contenterons de rappeler les ultimes fusions qui ont conduit à cette réalisation : en 2003, a eu lieu un rapprochement entre l'institution de protection sociale bellini-gutenberg (ips bg)[3], dédié aux professions de la presse, des médias et de la communication, et le griss (groupement des institutions sociales du spectacle)[4]. l’année suivante, les institutions de retraite complémentaire arrco[5] - anep bellini, la crep, la caisse gutenberg et la capricas - ont fusionné au sein de l’institution de retraite de la presse et du spectacle (irps). dans le même temps, les institutions de retraite complémentaire agirc[6] - la carcicas[7] et cnc presse[8] - ont été regroupées dans l’institution pour la retraite des cadres de la presse et du spectacle (ircps). enfin, en 2006, les institutions de prévoyance bellini prévoyance, ipicas[9]etgutenberg prévoyance ont fusionné au sein d’audiens prévoyance. audiens couvre ainsi la quasi-intégralité de la protection sociale du spectacle et des médias, de la retraite complémentaire à la santé, en passant par la prévoyance, l’épargne, le 1 % logement, l’action sociale et les loisirs. parallèlement aux comités d’histoire, un groupe d'historiens s'est mis en place afin de réfléchir aux problématiques induites par ce champ de recherche. ce groupe rassemble des professeurs d’université, des maîtres de conférence, des chercheurs et des étudiants, historiens mais aussi sociologues, spécialisés dans des domaines variés afin de répondre à l’approche plurielle de cette étude. sont en effet mêlés plusieurs domaines de recherche qui se sont pour l’heure rarement rencontrés : histoire de la presse et des médias, histoire du spectacle, histoire culturelle et histoire de la protection sociale, elle-même « au carrefour de multiples histoires : économique, politique, sociale, des mentalités » [10]. des séminaires sont régulièrement tenus à l'institut d'histoire économique et sociale (ihes), à la sorbonne, afin de croiser différents points de vue, de réfléchir aux axes de recherche à engager et de préparer des journées d’étude. les deux premiers colloques organisés les 18 avril et 24 juin 2008 ont donné lieu à un ouvrage[11], qui a le mérite de combler, bien que partiellement, un grand vide dans un champ de recherche largement ouvert. dans son prolongement, deux autres colloques, tenus le 31 janvier et le 7 novembre 2011, sont en cours de publication. ces recherches ont pour but de contribuer à « l’enrichissement de la connaissance scientifique » [12] en reconstituant la trame historique des systèmes de protection sociale de deux corps professionnels spécifiques, les médias et le spectacle. pour en retrouver les racines les plus lointaines, ces travaux remontent au cœur du xix e siècle qui a vu éclore les premières formes de protection sociale de ces professions, qui ont pour point commun de s’organiser très précocement : ce n'est d’ailleurs sans doute pas un hasard si la société typographique de nantes, créée en 1833, la société de secours mutuels des typographes de rennes (1835), l’association typographique parisienne (1839)[13] et l’association des artistes dramatiques du baron taylor[14] (1840) voient le jour à la même époque. ces sociétés, au rayonnement local pour les unes, national pour les autres, représentent le noyau d'origine d'un réseau d'organisations sans cesse développé au cours des décennies. quelle protection sociale, de quelles professions ? limites et difficultés d’une recherche pour approfondir ces réflexions, fut décidée la réalisation d’un guide du chercheur en histoire de la protection sociale des métiers du spectacle et des médias . ce genre d’ouvrage apparaît comme un outil essentiel à toute entreprise historique, en permettant de « savoir de quoi l'on pourra disposer un jour », « de mesurer l'ampleur de la documentation en cause, et de savoir à la fois où elle se trouve et ce qu'on peut en espérer sur le plan pratique » [15]. de nombreux exemples de guides du chercheur, ou guide des sources, peuvent être cités : une partie d’entre eux, dirigés et édités par la direction des archives de france, sont réalisés par des services d’archives publics, nationaux ou territoriaux, généralement en partenariat avec des organismes de recherche scientifique. d’autres sont simplement publiés avec le soutien des archives de france, à l’initiative de comités d’histoire ministériels, d’universités ou du cnrs. enfin, un dernier ensemble de guides « sont nés, en dehors de tout contexte institutionnel ou académique, d’initiatives associatives, privées et parfois mêmes individuelles » [16], ce qui est le cas pour ce présent ouvrage. parmi ces guides, aussi variés dans leur origine, leur construction que dans leur thématique, citons en premier lieu les source de l’histoire ouvrière, sociale et industrielle de michel dreyfus, paru en 1987, ainsi que des travaux plus récents : le guide des sources des étrangers en france [17], en quatre tomes, dont le dernier est paru en 2005, le guide des sources de l'histoire du féminisme [18] (2006), ou encore le sport, de l'archive à l'histoire [19], publié la même année sous la direction de françoise bosman, patrick clastres et paul dietschy. d'autres guides sont plus ciblés géographiquement, chronologiquement ou dans leur objet : ainsi, des sources pour l'histoire des femmes [20] et le guide des sources en histoire de la presse [21] s'intéressent à la documentation disponible à la bibliothèque nationale de france sur leur sujet respectif. dans d'autres domaines, mentionnons également le guide des sources de l'histoire de l'assurance (2007)[22] ou le guide du chercheur sur l’histoire des monopoles des tabacs et allumettes en france, xix e -xx e siècles [23]. l'objectif de ce travail est d'identifier et de localiser le plus grand nombre de sources disponibles sur ce sujet, de quelque nature qu’elles soient, dans l'idée qu'aucun type de document ne doit être écarté : les archives écrites, publ